Approche tissulaire

Approche Tissulaire de l’Ostéopathie.

L’approche tissulaire a été développé par Pierre Tricot qui enseigne cette pratique depuis les années 90. Aujourd’hui encore à Saint Michel des Loups en Normandie. Le point de départ de cette recherche fut la traduction d’Andrew Taylor Still (6 aout 1828-12 décembre1917), fondateur du concept de l’Ostéopathie, et donc par un retour à la source.

L’approche tissulaire est surtout un concept de traitement. Elle conduit à l’hypothèse de la conscience corporel via les cellules, et à modéliser un moyen de communiquer avec elles.

L’idée générale est la mise en place de paramètres palpatoires, qui sont aux nombres de 6, 3 objectifs et 3 subjectifs.

Objectifs : Tension, densité, vitesse.

Subjectifs : Attention, Intention, présence.

Ces paramètres sont liés aux faites que les tissus conscients ont besoin d’exister, ce qui induit un mouvement. Ou bien dans le cas d’une rétention, à un moindre mouvement voire une perte de celui-ci. Sachant que le tissu a son niveau de conscience et de communication, s’il perd sa mobilité il devient de faite moins communiquant. Le paradoxe étant que tous les tissus environnent vont tendre vers lui et plus l’on se rapproche, plus cela devient dense et la vitesse réduit jusqu’à devenir dure, dense. La vie est contrainte mais elle est la sinon c’est nécrose et mort.

Nous venons de la voir les tissus vont tendre vers cette « non-communication », ce qui induit que cela agit sur d’autre partie du corps via les différents tissus par ce que l’on appelle la tenségrité. La tenségrité est la contraction de tension et d’intégrité, qui vient de l’architecture. Faculté d’une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension compression qui s’équilibre, c’est la répartition de l’équilibre des contraintes sur l’ensemble de la structure qui la maintienne.

Grace à cette tenségrité nous pouvons percevoir à « distance » les pertes de mobilité, et nous y répondrons par les paramètres objectifs, mais également subjectifs en y apportant notre présence, notre attention et notre intention. Les uns ne fonctionnant pas sans les autres. Nous allons rentrer dedans et nous équilibrer avec nos perceptions jusqu’à cette non-communication qui une fois contrainte au maximum ne pourra que vouloir respirer et se relâcher. C’est une vraie interaction avec la vie du patient et son équilibre.

Jean Philippe Gaultron

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